1. |
Extase
03:48
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Je n'aspire à rien, rien d'autre que de pouvoir regarder
Et m'inspirer sans fin, du corps blanc de mon amant
Délicieusement étrangères, indéfiniment familières
Savamment modelées, ses ruptures métriques, par d'exquises lois
de gravité
Je regarde de plus près, ce lyrisme indolent, ce leitmotiv intrigant
Je regarde chaque fois de plus près le corps blanc de mon amant
O savamment modelées, ses ruptures métriques
O savamment modelées, par d'exquises lois de gravité
Je n'aspire à rien, rien d'autre que l'extase prolongée
De m'inspirer sans fin, du lyrisme incisif de ce monde allongé
Fragments totémiques, discontinuités oniriques
Rien d'autre ne me surprend, que la quiétude insolente du corps blanc
de mon amant
Je regarde de plus près, ces quelques grains de beauté,
vagabonds, ô savamment déposés, sur ce lac de soie
Je regarde chaque fois de plus près ces barques flottantes
ô savamment soulevés métronomiquement, par d'exquis battements
Je regarde chaque fois de plus près le corps blanc de mon amant
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2. |
Poète Lakota
03:59
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Poète Lakota, dernier Sioux, étrange visionnaire, hors d'atteinte
Son regard pétille d'une verdeur irréelle (X2)
Il a les caprices du vent, fluide, immense, aérien
Ses pas sont des poèmes qui orchestrent le temps (X2)
Il faut se réveiller, il faut se réveiller !
Poète Lakota, dernier Sioux, la voix haut perchée, les cordes fluettes
Il parle aux fleurs, séraphin blessé,
Il parle aux fleurs, de ses visions tourmentées
Il a la noblesse d'un marbre antique,
traçant de ses mains des sphères célestes
Il prie les oiseaux, les pierres, de pardonner notre arrogance (X2)
Il faut se réveiller, il faut se réveiller
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3. |
Personne ne doit savoir
04:05
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De l'ombre tu as le goût mystérieux, un parfum d’inaccessible, rocailleux
Le temps rendra poétique nos maladresses, nos fautes ont la beauté de nos faiblesses
De l'ombre tu as le charme sibyllin, un refuge ésotérique, dangereux
Le temps guérira les blessures, les secrets jamais trop ne durent
Tu es mon plus beau problème, ma douce addiction, mon blasphème
Tu es mon obsession pathogène, personne ne doit savoir, personne ne doit savoir
De l'hiver tu as la candeur, outrageuse, extravagance interdite, fabuleuse
L'idylle sans cesse recommence, l'amour a ce subtile goût de démence
Tu es mon plus beau problème, ma douce addiction, mon blasphème
Tu es mon obsession pathogène, personne ne doit savoir, personne ne doit savoir
Tu es mon plus beau problème, ma cachette infâme, mon anathème
Un mirage à portée de main, personne ne doit savoir, que tu es mien
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4. |
Eden
03:38
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Nous devions être intacts et florissants
sur les rives dorées du fleuve originel
veillant aux pierres d'onyx, aux arbustes éternels
nos corps nus et légers devaient grandir ensemble
Frère et sœur, une seule et même pensée
bercés de lumière chaude et sucrée
comme si rien de grave ne devait arriver
nous devions tout apprendre ensemble
Tu devais / frissonner / quand j'avais / froid
je devais lire en toi, tes désirs et les miens
jouant de tout, riant d'un rien
nous devions être beaux, nous devions être beaux
je devais /danser /comme / comme une enfant
les étoiles tournoyant au dessus de notre innocence
tes doigts devaient glisser à ma bouche claire
des baies odorantes, des pervenches mellifères
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5. |
Cowboys
02:52
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C'est l'heure des règlements de compte à OK Corral
Je rêve de chevauchées fantastiques , de poursuites infernales,
Scénariste mercenaire, je me fais cowgirl sans foi ni loi
Dans mon western spaghetti, les hommes n'auront pas la loi
Bottée de cuir suédé, je traverse le Grand Canyon
La démarche lente et chaloupée, je traque le cow-boy
La chevelure flottante sous les vents catabatiques
des centuries de coyotes escortent l’aventurière
Nos pupilles impénétrables abreuvent de larmes Colorado
Les cœurs asséchés de la bêtise sauvage
Pleurez avec moi la lâcheté des machos qui paieront de leurs méfaits
et abaisseront leurs stetsons à mes talons d'orage
Prenez garde, machos grégaires
Prenez garde, shérifs archaïques
Prenez garde, chasseurs de prime primaires,
prenez garde
Prenez garde, machos sanguinaires
Prenez garde, shérifs archaïques
Prenez garde, chasseurs de prime primaires,
car mon western se fait crépusculaire
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Hiver Pool France
Ce duo auvergnat crée un univers poétique où pop indé et folk, arrangements fouillés et minimalistes, mélodies soyeuses et rythmiques entêtantes, douceur raffinée des consonances anglaises et dynamisme élégant de la langue française se croisent, se mêlent et s’harmonisent. ... more
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